CULTURE

UBATO :l’Union des Ballets du Togo organise la première édition du festival national de ballets du 25 au 27 Avril prochain à Lomé.
Chaque année, au Togo, les professionnels de ballets, s’accordent en effet pour débattre et échanger, confronter les pratiques, les expériences et les découvertes et offrir des podiums d’animation à forte valeur ajoutée artistique ; ainsi pour harmoniser ses richesses l’UBATO ; organise la première édition du festival de ballets de Togo du 25 au 27 Avril prochain à Only Beach-Bè Hounvéme ; basé sous le thème : S.O.S Richesses Culturelles en Perdition. L’annonce a été faite le samedi dernier à Lomé.
Crée en 1983, l’UBATO : union des ballets du Togo est une association de droit togolais ; composé de plus de trentaine de troupes artistiques ayant chacune au moins quarante membres.

En effet ce regroupement des troupes de ballets à majorité togolaise, veut participer au changement manifeste des arts, cultures et la scène pour immortaliser et vulgariser les richesses culturelles du terroir tant sur le plan national qu’international.

L’UBATO depuis sa création ne cesse de porter haut le flambeau du Togo sur le plan africain et qu’occidental par l’intermédiaire de ses groupes adhérant dans des grands festivals.
Outre ces activités culturelles l’UBATO organise et participe à l’appui de ses adhérents sur le plan administratif à travers des journées de reflexion, formation, séminaires et forums.

Selon Kodjo Yovo Dossou, le président de l’UBATO, le folklore n’intéresse plus personne de nos jours. « Les togolais embrassent les cultures occidentales au détriment de leurs valeurs ancestrales. Beaucoup assimilent même le ballet au fétiche. Une situation qui n’avantage pas du tout notre pays.

« Nous organisons donc ce festival pour attirer l’attention des autorités togolaises ainsi que la population togolaise sur la danse qui est en voie de disparition. Nous devrons être les premiers à consommer notre culture, de ce fait cela permettra ainsi au professionnel de ballet de vivre de son art », souligne M Dossou.

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