un fonds vert disponible bientôt au Togo
La société civile togolaise en collaboration avec le ministère de l’Environnement et des ressources forestières, a organisé ce vendredi 10 octobre 2014 à Lomé, un atelier sous régional sur le mécanisme du fond vert au Togo. Cette rencontre a permis de réfléchir sur le financement du fond vert climat, afin de globaliser les besoins des pays africains pour préparer la 8ème Conférence du Conseil d’Administration du Fonds Vert pour le climat du 14 au 17 octobre prochain à Barbados (dans les caraïbes).
La notion du fond vert est apparue pour la première fois sur l’échiquier mondial lors de la conférence des parties sur les changements climatiques à Copenhague en 2009. En effet, cette question du fond vert a été réitérée à Durban en Afrique du sud en 2011, au moment ou les grands pollueurs deviennent plus retissant à nourrir le fond. Il s’agit d’attirer l’attention des grands pollueurs sur la nécessité de mettre à la disposition des pays en développement le fonds vert qui devient une urgence. A indiqué, M. Séna ALOUKA, directeur exécutif de l’ONG Jeune Volontaire pour l’Environnement.
Ainsi pour atteindre cet objectif une course contre la montre s’impose à tous les pays en développement : choisir les autorités nationales désignées et des entités opérationnelles, bien se préparer, choisir les institutions nationales qu’il faut et qui arrangent les pays. La rencontre de Lomé devrait permettre aux différents acteurs de la sous-région, de préparer des doléances en vue de les soumettre à cette conférence.
Des recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement, des organisations de la société civile, des médias, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. Aujourd’hui, le Togo veut s’engager dans la mise en œuvre de ce fonds en emboitant le pas du Ghana.
