Il est organisé ce mardi à l’hôtel Acropolis à Lomé, un atelier de validation de l’étude sur l’analyse comparative des textes législatifs existants et le degré de prise en compte des enfants handicapés. Cette rencontre d’une journée a vu la présence des partenaires et d’autres acteurs appelés à corriger les écarts qui existent entre les textes nationaux et internationaux en ce qui concerne le droit des personnes en situation de handicap et particulièrement des enfants handicapés.
« Avec cette étude qui n’est qu’une phase de travaux à réaliser, nous allons pouvoir cibler les manquements des textes togolais par rapport aux personnes handicapées et donner des pistes de recherche pour améliorer ces écarts en matière de droits des personnes handicapées et particulièrement les enfants handicapés », a déclaré Lielo Kombaté Kambouli, juriste, consultant en matière de l’étude sur l’analyse comparative des textes législatifs existants et le degré de prise en compte des enfants handicapés.
C’est donc une étude méthodologique et se divise en peux phases. La première phase a consisté à identifier les personnes ressources œuvrant dans le domaine des personnes en situation de handicap. La deuxième phase qui est l’étude technique et juridique a consisté à procéder à l’analyse comparative des textes législatifs relatifs aux personnes handicapées au regard des dispositions surtout le code des personnes handicapées adoptées en 2010.
« C’est une étude qui consiste à examiner le cadre juridique existant protecteur des droits humains pour voir si ce cadre prend suffisamment en compte les besoins des personnes handicapées en général et les besoins des personnes en situation de handicap en particulier. Et si des lacunes existent dans ces textes par rapport aux conventions internationales que le Togo a ratifiées, il faut donc proposer quelque chose qui va constituer un document de travail à soumettre au réseau des personnes en situation de handicap qui est la FETAF afin de mener le plaidoyer auprès des décideurs pour une harmonisation des textes pour que les personnes handicapées surtout les enfants handicapés soient suffisamment pris en compte » a renchéri Ayassou Komivi, président du conseil d’administration de la FETAF.
