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sécurité:renforcement de la sécurité à la frontière Togo-Ghana

 

La frontière togolaise à Aflao, surtout l’entrée, est depuis quelques jours rendue fluide par des forces de sécurité  qui ne tolèrent plus les accueils déguisés que certains jeunes réservent aux personnes qui entrent dans le pays. Le but est d’assurer la sécurité  à ceux arrivent à poursuivre sans encombre et sans perturbation leur chemin et sans crainte de se faire voler.

Le paradoxe est qu’auparavant, arrivé à ce point, des gens vous accueillent, vous proposent des services mais à la fin vous vous rendez compte que vous aviez été volé. Le phénomène était devenu inquiétant surtout les soirs à la tombée de la nuit où les voleurs redoublaient d’astuces pour dérober les passants.

En effet,des agents de sécurité vêtus en noir et qui s’apparentent à des hommes de l’unité antigang veillent à la frontière et ne permettent plus à ce que des groupes de personnes s’arrêtent ou s’attroupent à ce point. Cette mesure s’applique aussi aux moto-taxis communément appelés « zemidjan » et aux voitures.

On peut donc constater que les jeunes qui accueillent les passagers en leur proposant des changes de monnaie, la location de moto ou de voiture, des logements si vous êtes étrangers … et des achats de certains articles sur place ne sont plus visibles. Ils ont été refoulés par la sécurité et exhorté à ne pas encombrer les gens qui arrivent ou des citoyens qui rentrent au Togo sous peine d’être arrêtées.

Les automobilistes qui ne sont pas au courant de la mise en vigueur des changements intervenus à la frontière et qui s’arrentent à ce point, sont interpellés et obligés à payer des amendes. Les pénalités de l’interdiction semblent frapper les ghanéens qui désirent faire un tour ou des achats à Lomé.

Ainsi donc le jeudi dernier, un automobiliste ghanéen qui venait d’Aflao pour Lomé a vu sa moto être emportée par des agents de sécurités togolais. Selon un échangeur qui s’est confié à Koaci.com, ayant accompagné le conducteur pour récupérer l’engin, il leur a été difficile de convaincre le soldat qui leur a dit d’aller faire la même chose au Ghana s’ils ne seront pas arrêtés.

Cet incident qui a suscité un reportage en direct sur la radio Victoire Fm à Aflao, a conduit des ghanéens à exiger qu’au moins une plaque soit installée sur les lieux pour informer les visiteurs de l’interdiction de stationner.

Au-delà de cet incident, des ghanéens se sont lamentés sur la volonté récemment émise par les deux pays afin d’instaurer le mécanisme de la libre circulation des personnes et des biens à cette frontière.

Enfin si à Kodjoviakopé, au Togo, les autorités se sont résolues à lutter contre les vols et les agressions, de l’autre côté de la frontière à Aflao, au Ghana, ce sont les chargeurs des voitures allant à Accra et d’autres destinations dans la région de la Volta qui créent un désordre au grand mécontentement des visiteurs.

A peine aperçoivent-ils des passagers venant de Lomé qu’ils les forcent et les tirent vers leur voiture ou leur car de transport. Ce fait engendre aussi parfois des vols ou des pertes d’objet chez les voyageurs. Ce fait qui consiste à lutter les passagers a été dénoncé par les leaders syndicaux à Aflao mais le phénomène refait des fois surface les jours où les passagers se font rares à la gare.

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