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L’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des bénéfices découlant de leur utilisation(APA)
Vers la ratification du protocole de Nagoya
Pour relever définitivement les grands défis du moments notamment,la pauvreté,la famine,les maladies endémiques qui minent le développement des peuples africains,les ressources naturelles devraient être bien gérées pour permettre l’amélioration des conditions de vie de nos populations.Parties à la convention sur la diversité biologique,les pays se sont engagés à poursuivre entre autre objectifs le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques.Pour informer et sensibiliser les acteurs clés sur cet objectif,le ministère de l’environnement par le biais de la direction de faune et chasse se sont réunis en atelier avec ces derniers le 18 décembre dernier en vue de permettre à nos populations de jouir des fruits de leurs efforts de conservation et des connaissances traditionnelles qui y sont liées.
L’accès aux ressources génétiques peut être générateur d’avantages à la fois pour les utilisateurs et les fournisseurs.Ils ont pour objectif avoué de faire de telle sorte que les modes d’accès aux ressources génétiques,ainsi que leur utilisation,optimisent les avantages tant pour les utilisateurs,les fournisseurs,l’environnement que pour les communautés où elles se développent.Le protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques(APA).Ce protocole s’applique aux ressources génétiques qui relèvent des dispositions de l’article 15 de la convention ainsi qu’aux avantages découlant de l’utilisation de ces ressources.Il s’applique également aux connaissances traditionnelle associées aux ressources génétiques relevant des dispositions de la convention et aux avantages découlant de l’utilisation de ces connaissances.
L’objectif de ce protocole est d’assurer le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques,y compris un accès approprié à celles-ci et le transfert approprié des technologies pertinentes,en tenant compte de tous les droits sur ces ressources et aux technologies et en assurant un financement adéquat,contribuant ainsi à la conservation de la diversité biologique et à l’utilisation durable de ses éléments constitutifs.Selon le directeur par intérim M. Okoumassou Kotchikja,le protocole de Nagoya légalement contraignant revêt une importance particulière pour les pays en développement qui sont dépositaires de la plus grande diversité biologique au monde mais qui estime souvent ne pas recevoir une juste part des avantages tirés de l’utilisation à des fins commerciales de leur ressources.
Cet atelier en faveur des acteurs clés permettra à terme une gestion durable de la biodiversité au Togo
