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coalition arc-en-ciel:La Coalition Arc-en-ciel revient à la charge avec ses recommandations.
A un an de l’élection présidentielle de 2015, l’exigence des réformes constitutionnelles et institutionnelles se fait de plus en plus insistante dans les rangs de l’opposition.

La Coalition Arc-en-ciel a choisi ce début de semaine où elle procède également au changement au niveau de sa coordination-présidence tournante, pour réitérer ses exigences et recommandations aussi bien vis-à-vis du pouvoir que des partis de l’opposition. Ici, le choix opéré en faveur d’une candidature unique dans la perspective de 2015, fixée comme celle de l’échéance fatidique pour l’alternance politique, est sans ambigüité. Ce choix a été confirmé par dans une déclaration présentée ce lundi 17 février par le Secrétaire général de la Coalition, Jean Kissi.

Estimant que la « situation au Togo est bloquée » depuis les discussions de 2006 conclues par la signature de l’Accord politique global (APG), la Coalition Arc-en-ciel exige les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Le retour aux scrutins à deux tours pour les élections présidentielles et législatives ainsi que le rétablissement de la limitation du mandat présidentiel de cinq ans à deux, avec effet immédiat, sont les principales réformes constitutionnelles attendues par ce regroupement de l’opposition, qui appelle pour cela à l’ouverture d’un dialogue.

Faure Gnassingbé est ainsi une fois de plus interpellé, alors que le pouvoir tente de retarder au maximum les réformes, faisant ainsi courir au pays, le risque d’une tension grandissante à l’approche de l’échéance présidentielle. Il en est de même pour la tenue des élections locales désormais entourées d’une impasse totale. La Coalition Arc-en-ciel en appelle à leur tenue au plus tard en juin 2014.
Mais si le Coordinateur-président Me Mohamed Tchassona Traoré (MCD) a tenu à poser cet acte politique majeur avant de passer la main à son successeur Bassabi Kagbara (PDP), pour une durée de six mois à la Coordination-présidence de la Coalition, c’est aussi parce qu’il voulait en profiter pour interpeller une fois de plus les formations de l’opposition qui militent en faveur de l’alternance en 2015. Un appel est lancé « sans délai » à l’opposition pour la tenue des « états généraux », devant servir à faire le diagnostic des échecs répétés et définir un programme commun porté par un candidat unique.

Loin d’être une simple stratégie de conquête du pouvoir, la Coalition Arc-en-ciel précise que c’est là le moyen de donner un sens à l’alternance en 2015, qui doit déboucher sur une période de transition devant regrouper les forces politiques en vue d’opérer les réformes dont le Togo a besoin pour un enracinement de la démocratie et un renforcement de l’Etat de droit, gage d’alternance pacifique. Mais tout indique pour l’instant qu’on est loin de cet idéal.
Outre la Coalition Sauvons le Togo où règne l’Alliance Nationale pour le Changement et son candidat « incontestable » Jean-Pierre Fabre, les observateurs prêtent des intentions à l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo et à l’ancien Secrétaire d’Etat de François Mitterand, Kofi Yamgnane, qui se cherche ménageraient des marges en vue de leur candidature à une éventuelle candidature unique de l’opposition.

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