Espace UEMOA : Sécurité Routière

Le code communautaire et son financement au centre d’un atelier de validation.
Avec l’évolution de la technologie, le code de la route a connu d’énorme mutation avec l’entré en jeu de nouveaux concepts. Force est de constater que la plupart de nos codes exigées. De ce faite avoir un code communautaire et son financement pérenne devient impérieux pendant trois jours, les experts venus des pays de l’espace UEMOA examineront à la lumière des études faites, tous les mécanismes à mettre en place pour assurer le financement pérenne de la bonne gouvernance routière en vu de proposer un mode harmonisé de financement de la sécurité routière dans l’espace UEMOA. Le ministre des transports M. Damnipi Noupokou a procédé à la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

L’accident de la circulation routière est un fléau des temps modernes qui décime de façon pernicieuse les populations. Depuis plus de quatre décennies, l’organisation mondiale de la santé (OMS) n’a cessé d’attirer l’attention des Etats et des dirigeants sur la question de la sécurité routière. Malgré l’impact négatif des accidents sur l’économie mondiale, régionale et nationale, peu de ressources sont engagées pour leur prévention. C’est pourquoi, les actions engagées demeurent fragmentaires et disproportionnées face à l’ampleur du problème.

Selon M. ABOUBACAR Nomao, directeur des transports terrestre et maritime de la commission de l’UEMOA, dans les états membres de l’UEMOA, il n’existe pas encore de mécanisme de financement de la sécurité routière pérenne et fiable. Le financement existant est marginal et aléatoire.
Dans son allocution, le ministre des transports a souligné que ce code, que nous appelons de tous nos vœux, permettra de mieux gérer la route en prenant en compte l’apparition des phénomènes nouveaux tels que le transport des engins à deux roues et le téléphone portable au volant. Il doit innover par rapport aux textes disparates actuellement en vigueur, en mettant un accent sur les valeurs de civisme des usagers de la route et l’utilisation des moyens technologiques modernes pour les contrôles techniques des véhicules et la répression des infractions aux règles de la circulation routière.
Il doit également viser la préservation du patrimoine routier dont se sont doté nos Etats à grands coûts.
C’est grâce à un financement conséquent que nos pays pourront lutter contre l’insécurité routière très critique dans notre espace communautaire.

Le concept de « Pollueur-Payant » apparu dans les années 1920 n’étant pas encore d’application dans nos Etats, et du fait des difficultés budgétaires de nos pays respectifs, votre atelier doit examiner avec intérêt les propositions contenues dans les études sur des formes de financement de la sécurité routière, notamment les prélèvements de certaines redevances versées par les usagers de la route ou les établissements d’enseignement de la conduite automobile.
Le mécanisme de financement de la sécurité routière que propose le présent atelier viendra renforcer les moyens insuffisants existants grâce à l’assistance de nos partenaires techniques et financiers dont je salue le soutien multiforme apporté à nos Etats.

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