agriculture

MAEP:Renforcement du cadre juridique et institutionnel sur la commercialisation des produits vivriers au Togo

Le ministère de l’agriculture a élaboré et validé le programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA),qui s’étend à travers différents programmes de développement agricole, implique entre autres ,une disponibilité des aliments en quantité et en qualité ,leur accessibilité, leur stabilité et leur innocuité ;c’est dans ce cadre que le MAEP, a organisé un atelier sur le renforcement du cadre juridique et institutionnel sur la commercialisation des produits vivriers au Togo et une étude pour la mise en place d’un plan de développement des infrastructures et des capacités de l’Office national des Abattoirs et Frigorifiques à l’échelle nationale ;en vue de contribuer à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle  de la population togolaise ,en améliorant son accès aux viandes, produits halieutiques et aquacoles de qualité, et promouvoir  la commercialisation des produits vivriers .

Le ministre de l’agriculture,le colonel OURO-KOURA  AGADAZI a dans son allocution souligné l’importance que revêtent ces études  dans la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel  adéquat, de promotion de la commercialisation des produits vivriers au Togo ; nous devons évaluer sur la base d’un état des lieux de la situation existante, le bilan commercial des produits vivriers au Togo, relire les textes nationaux régissant le commerce des produits vivriers au Togo et en relever les incohérences. A- t-il- ajouté.

En réalité si les productions vivrières végétales couvrent pratiquement tous les besoins de la population togolaise, il n’en est pas de même pour les productions animales et halieutiques, ainsi que la faible consommation des produits animaux, et l’incapacité  de la production nationale à couvrir les besoins, sont dus entre autres facteurs, à l’insuffisance de structures de transformations et de conservation.

En effet malgré les efforts du gouvernement pour garantir toute la population togolaise la sécurité alimentaire et assurer les contrôles sanitaires, le Togo ne dispose que d’un abattoir  principal de faible capacité géré par l’Office national des Abattoirs et Frigorifiques (ONAF), crée en 1975.Ainsi La mise en place d’un plan de développement des infrastructures et des capacités de l’ONAF contribuera à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population en améliorant son accès aux viandes et produits halieutiques de qualité pour au moins les 10 à 20 prochaines années pour le Togo.

Notons que le Togo a enregistré en 2011, un excédent céréalier d’environ 110.000 tonnes. En 2010, l’excédent était évalué à 90.000 tonnes. Des excédents de 2011, environ 8.000 tonnes de maïs seront vendus au Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour un montant d’environ 1,8 milliard de F.CFA.

NATE K.

 

 

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