ETI

Ecobank capitule et opte pour un règlement à l’amiable

 

Lomé, Abidjan et enfin Londres, ce sont donc les trois villes dont les tribunaux ont connu du différend qui depuis 2014 opposait la banque panafricaine, Ecobank Transnational Incorporate (ETI), à son ancien Directeur général, l’Ivoirien, Thierry Tanoh. Et au finish, le droit a été dit en faveur de l’ancien fonctionnaire de la banque panafricaine dont le siège fait face à l’océan atlantique à Lomé.
Face à une telle situation, et contraint de payer la somme énoncée par la condamnation, soit plusieurs milliards de F cfa, ETI, selon son confrères de « La Lettre du Continent » dans leur livraison du 13 janvier dernier, serait en train de se préparer à un règlement à l’amiable du dossier. Ceci, en indemnisant son ancien Directeur général Thierry Tanoh. Une option préférée finalement par la banque suite à un compromis qui serait trouvé pour lui éviter de payer une somme faramineuse comme retenue dans les condamnations devant le tribunaux précités. Toutefois, il faut noter que, si la somme à verser suite à ce compromis sera inférieur Thierry Tanoh s’en sortira avec d’importantes indemnités, des dommages et intérêts.
C’est en tout cas, un possible épilogue d’un dossier dans lequel l’ancien Directeur d’ETI a toujours remporté les batailles juridiques face à son ancien employeur.
Pour rappel, c’est mars 2014 que ce dossier a vu le jour suite au limogeage à pas de charge de Thierry Tanoh de son poste de Directeur général d’Ecobank Transnational Incorporated. Une démarche de limogeage qui n’ayant pas rencontré l’assentiment de l’homme l’a amené à engager un bras de fer juridique. Condamnée par les tribunaux de Lomé et d’Abidjan à verser 5, 77 milliards de F cfe et 7,5 milliards de F cfa à Thierry Tanoh pour dommages e intérêts, la banque panafricaine s’est refusé de tout temps à lui verser ces sommes et a multiplié les recours avant d’être définitivement déboutée en décembre dernier par un Tribunal de Londres.

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