Cri d’Alerte à l’inculture en scolaire et universitaire
Beaucoup d’éducateurs conscients se plaignent de la faiblesse du niveau des étudiants et des élèves aujourd’hui.
Ces même éducateurs notent avec consternation que le bagage intellectuel des apprenants togolais ne cesse de diminué au fur et à mesure que les années passent. Même cri de détresse chez les parents d’élèves. Cette situation est une grande perte pour notre pays qui a besoin des ressources humaines de qualité pour se construire.
L’expression orale et écrite des langues dans lesquelles sont distribuées les cours est une couleuvre à boire pour ses jeunes des établissements scolaires et universitaire de notre pays.
On note un grand décalage entre les niveaux d’étude, l’expression orale ou écrite et la culture générale des élèves et étudiants togolais. Il est fréquent de se rendre compte que ces apprenants ignorent des connaissances élémentaires qu’ils devraient normalement posséder par rapport à leur année d’étude et au programme en vigueur.
Même si certains peuvent voir en cette situation d’inculture, la médiocrité de notre système d’éducatif, il n’en demeure pas moins la paresse et l’inconscience de nos apprenants. Sinon comment expliquer le fait qu’ils ne peuvent pas refléter au moins l’essentiel de la connaissance que leur procure leur programme. En principe les élèves et étudiants de se troisième millénaire, surtout ceux parmi eux qui évoluent dans les villes doivent être plus cultivés que leur parents pour plusieurs raisons : les moyens pour s’auto éduquer abondent trop de nos jours ; des technologies de l’information et de la communication constituent en elles seules de réservoir du savoir par la densité de leur programme qui offre une multitude de cultures. Malgré la prolifération des centres culturels et des bibliothèques dans tous les quartiers de Lomé et au sein de certains établissements, il existe des étudiants qui n’ont jamais eu lu début à la fin d’un seul roman.
Alors qu’ils ont pris connaissance de cette célèbre phrase de Jean Rostant qui dit que la civilisation est dans les musées, les bibliothèques et les livres.
