Rentrée scolaire 2012-1013

La force de négociation du ministre Solitoki a payé.

La rentrée scolaire 2012-1013 a été effective partout au Togo

Les incompréhensions entre le gouvernement et les enseignants sont devenues récurrentes ces trois dernières rentrées scolaires. Les menaces de grèves et de débrayage ont encore plané sur cette rentrée 2012-2013. Le nœud des revendications des enseignants  serait le versement des primes  de bibliothèques et de rentrée parla force de dialogue de l’actuel ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, le pire a été évité de justesse. Comme dans tous  les pays en développement, l’éducation est un secteur en difficulté. La première cause est l’augmentation  chaque année des effectifs scolaires qui nécessitent des investissements additionnels tous les ans. Au Togo, le gouvernement ne cesse d’augmenter son attention à  se secteur. Clé du développement. Sur le plan des infrastructures scolaires, tout observateur honnête peut témoigner que des efforts sont faits ces dernières années. Cependant ces efforts se révèlent encore insuffisant pour créer de meilleures conditions de travail aux employés de ce secteur éducatif. C’est justement pour amener le gouvernement à prendre au   sérieux l’amélioration de leur condition de vie que les enseignants du primaire et du secondaire de l’enseignement public ont demandé et obtenu partiellement satisfaction à certaines de leurs doléances qui ont trop duré.

Le stratège ministre d’Etat, M. Solitiki Esso a usé de son savoir. Faire pour arracher aux enseignants une rentrée effectue sans débrayage sur l’ensemble du territoire.

Voyant la menace de grève venir, le ministre Solitiki a demandé et obtenu  un prolongement des vacances sur deux semaines. Il a entamé une tournée de Lomé à Dapaong au cours de laquelle il a échangé avec les enseignants sur les difficultés inhérentes à leur métier sur le tonnai.  Solitoki   a su convaincre ses interlocuteurs lors des échanges et leurs a exposé le nouvel esprit  dans lequel il compte travailler avec eux. Pour la concrétisation de ces intentions, Solitoki a réussi à obtenir du ministère  des finances le payement de 130.000 F à chaque enseignant. Les enseignants restent très prudent quant à ce qui concerne la tenue des promesses faites les uns envers les  autres. La rentrée 2012 a été sereine et affective mais n’est pas encore une fin en soi. Le ministre Solitoki doit rester constamment à l’écoute de ses administrés pour le meilleur del’éducation.

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