ABIDJAN:UN SOLDAT TIRE SUR SON PERE

Abidjan le 6 décembre 2012 .On croyait sans jamais fléchir que Lucky Luke était le seul être plus rapide que son ombre. Eh bien ! Désormais sachez aussi qu’il a de la concurrence. Et il y a même mieux. Car à la différence, sans même regarder, nos gladiateurs peuvent ouvrir le feu et se renseigner après.
Et si le hasard entretient très souvent cette réussite, il n’en serait pas de même pour les probabilités qui quant à elles prévoient toute possibilité associée à certains incidents.

Ainsi pour ce mercredi 05 décembre à Abobo, l’élément Tuo Djakis des forces républicaines de cote d’ivoire (FRCI) a encore une fois à l’image de ses paires sanctionné avant de juger. Sa justice impitoyable et son appréciation trop précoce ont failli coûter la vie à son propre père né vers 1922.

Et se faisant, c’est dans cette nuit du mercredi à son domicile que l’élément T. Djakis commet cette grave erreur d’appréciation. Il est 23heures et comme à l’accoutumée son père reste dehors pour communiquer avec les étoiles. Selon ses convictions. Alors on referme derrière lui les portes sans toutefois les condamner à clé.
Ce nonagénaire communique assez longtemps et ce jusqu’aux environs de 2heures. Une heure mal définie. Et quand il décide de rentrer, ce sont des froufrous et des bruits de porte qui l’ accompagnent. Alors que pendant ce temps T. Djakis certainement élément d’une brigade d’élite dort mais,  »sans jamais dormir ». Ces nombreux jours passés au front pendant les  »heures de libération » l’avaient suffisamment servis pour ne jamais baisser de garde.
Ainsi aussitôt ces bruits d’intrusion entendus que l’individu qui ne se pose pas de question sort et décharge son calibre sur ce voleur. cet intrus rampant dans le noir. Son père dans l’ignorance. Et le constat est immédiat. Son père, ce voleur à la fois transformé et considéré baigne dans une marre de sang.
A l’aide des cris  »j’ai tué mon papa  », il réussit à alerter les voisins pour transporter son père vers les services spécialisés.

Cependant les témoignages dans le quartier renseignent que ce sont les obsessions à l’idée d’abattre un jour un voleur avec son arme qui auraient rattrapées ce dernier. Et cette histoire qui sera sans doute étouffée
par la tradition et la famille attend néanmoins un suite favorable pour notre nonagénaire.

KOACI.COM

Free Web Hosting