Longtemps resté premier vice président dans les précédents bureaux qui se sont succédés depuis 2007 à la tête de la Fédération Togolaise de Football (FTF) jusqu’à son élection comme Président de cette instance faitière le 05 Novembre 2010, Gabriel Améyi s’est toujours montré comme un messie qui une fois aura les coudés franches pour diriger cette fédération va lui apporter les remèdes qu’il faut. Lui qui jadis Premier Vice Président tout puissant et à vie et qui brillait tout feu, tout flamme en finançant certains clubs et ligues de football pour poser tant de problèmes aux différents Président de la FTF dont il était toujours le premier vice Président. Même l’équipe nationale du Togo a aussi bénéficie de la générosité de sa poche.
Toutes ces dépenses frivoles ont fini par lui récompensé un05 novembre 2010, la date de son élection comme président de la FTF, un poste qu’il a tant convoité contre vents et marrées et à coût de milliards.
Comme le dit un adage : c’est à l’œuvre qu’on reconnait un artisan et le gourou de Womé lui-même a commencé par se mélanger les pédales en transformant les projets bâtis du goal 2 et 3 en monnaie sonnante et trébuchante pour relancer les championnats de D1 et de D2.
Tout ceci en complicité avec certains réseaux de la FIFA pour bénéficier et se partager des prébendes. Environ 1 milliard de nos francs ont été financé par la FIFA à travers les projets goal 2 et 3. A ces fonds s’ajoutent ceux du projet d’Assistance Financière (PAF) destinés pour le fonctionnement de l’administration de la FTF et du projet méridien qui concerne le formation des arbitres.
Comme les bons comptes font les bons amis quand l’heure du bilan a sonné, le fils de Womé s’est complaint en utilisant ces fonds de manière abusive et peu catholique à l’ortodoxie financière d’une bonne gouvernance.
La FIFA ayant constaté toutes ces malversations de ses fonds n’a cessé de rappeler à l’ordre le tout puissant Améyi à travers des correspondances et des missions de ses émissaires à Lomé. Pire encore lors de la dernière mission de la FIFA à Lomé Gabriel Améyi a tenté de ‘’ corrompre’’ les émissaires en refusant de montrer les justificatifs des dépenses des fonds et aussi en tentant de pratiquer la politique de diviser pour mieux régner car lors de la rencontre des acteurs du football avec les émissaires de la FTF , certains dirigeants jugés critiques à l’encontre de la gestion d’Améyi n’ont pas été informés. Certains journalistes aussi en ont eu pour leur compte. Mais comme on ne cache pas le soleil avec la main, la commission des fiances de la FIFA en marge de la coupe du monde des clubs qui s’est déroulée du 06 au 16 décembre 2012 à Tokyo au Japon s’est réunie afin de statuer sur les fonds des projets financés par la FIFA.
A l’issue de ces assises le constat est amère et alarmant pour la FTF et son président Améyi Gabriel.
La commission des fiances a remarqué des malversations dans la gestion de ces fonds et a décidé de mettre la FTF sous tutelle et ensuite retiré la signature pour la gestion du reliquat de fonds pour les compétitions de 2013 à son Président Gabriel Améyi.
Et à certains Présidents des fédérations sœurs de s’exclamer en disant M. Améyi a honni tous les présidents des fédérations africaines.
Et sur la terre de nos aïeux on refuse aux gens d’en parler et on tente d’envoyer des milices et des gardes -corps pour agresser des journalistes qui ne font que rapporter les faits réels.
Le capitaine des Eperviers Emmanuel ADEBAYOR n’avait – pas raison lorsqu’il a sonné l’ alarme le 24 novembre 2012 en dénonçant les magouilles d’Améyi à l’issue du match amical contre le Maroc disputé le 14 novembre 2012 avec une victoire méritée des éperviers sur les lions de L’Atlas ( 1-0) avec les 35 000 Euros qui ont été empochés par le président de la FTF au nez et à la barbe des joueurs.
A tout ceci viennent s’ajouter la fissure du bureau exécutif de la FTF, d’un côté les deux vices Présidents et de l’autre le Président et certains membres du Bureau Exécutif qui constituent la majorité silencieuse, les contestations nées des plays-off du championnat de D2 avec les plaintes de Gbohoelesu des Lacs de Tigre Noir de Baguida et d’Agouwa de Koussountou.
Face à cette sourde oreille de Gabriel Améyi a donné suite aux accusations de la FIFA pour malversations financières et au pot de vin reçu par le président de la FTF auprès des dirigeants de Anges de Notsè pour leur garantir la montée en D1, certains clubs et ligues ont saisi la commission d’éthique de la FTF afin qu’elle puisse se prononcer.
Actuellement la commission poursuit ses investigations et ne tardera pas de saisir celle de la FIFA pour qu’elle enquête sur le cas du Togo. C’est dans cette atmosphère que les autorités togolaises ont formé des comités pour les préparatifs des éperviers pour la CAN 2013 en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février 2013. Comme dans mon pays on a l’impression qu’on encourage les médiocres on voit M. Améyi dirigé le comité d’organisation, lui qui est décrié par les acteurs du foot national et la FIFA pour son incompétence et son inorganisation. Il a encore montré ses tares le 27 décembre 2012 lorsqu’il s’est agit du déplacement des éperviers sur Accra pour prendre le vol sur Soha (Oman) pour disputer le 1er match amical des préparatifs pour la CAN 2013.
Là aussi c’était du chaos et un spectacle indigeste que Gabriel Améyi a servi aux usagers à la frontière à Aflao en faisant voyager une équipe qui prépare la CAN dans le bus qu’il a loué et pas confortable.
Et sur ce match c’était de la pire escroquerie que Gabriel Améyi a orchestré en complicité avec l’agent de match et le sélectionneur national Didier Six. Tenez, ils ont négocié le match à 35.000 dollars et l’agent de match a touché une commission de 25000 dollars. Si nous comprenons c’est à cause d’un bénéfice de 10.000dollars (environ 5 millions de F CFA) que l’Etat togolais a déboursé, 108 millions de F CFA pour l’achat des billets, des primes de campement etc…
Dans tout cela que stipule le contrat du match ? Personne ne le sait, le président de la FTF seul peut répondre.
Pour nous l’Etat doit prendre ses responsabilités, car pour preuve à cause de l’indélicatesse d’un seul citoyen le nom du Togo est traîné dans la boue à travers le monde.