Bien qu’affecté par l’interpellation de Charles Blé Goudé au Ghana, le président du Front populaire (FPI) a à l’occasion d’une rencontre avec le chef du gouvernement ivoirien déclaré ce vendredi que cette situation ne va pas détourner le parti de Laurent Gbagbo de son devoir.
«On s’apprêtait à venir à la réunion et seulement hier, nous lisons dans la presse que Blé Goudé vient d’être arrêté. Blé Goudé, je crois au-delà des militants et des responsables du FPI que nous sommes, la plupart de nos compatriotes le connaisse. Ils savent quel engagement il a eu auprès de Laurent Gbagbo et ce jeune homme qui a été ministre dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo en exil qu’on apprenne au moment où nous disons tient, ça sent la brise, c’est que le bon temps s’annonce qu’on nous dise qu’il a été arrêté. Nous disons écoutez, ce n’est pas cela qui va nous détourner de notre devoir. C’est un devoir national, » a expliqué le président par intérim du Front populaire ivoirien.
Rappelant les raisons qui ont motivé son parti a participé au dialogue avec le gouvernement, Miaka Ouretto souhaite que les entretiens se fassent dans la sincérité.
« Nous avons donc tenu à venir à ce dialogue qui comme nous considérons que c’est une voie de passage obligée pour notre pays et nous ne pouvons pas être là en tant qu’ivoirien et puis rester là nous regarder en chien de faïence. C’est pour vous dire toute notre engagement a échanger avec vous dans la stricte franchise et dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire. Donc nous sommes là tout disponible, » a ajouté Miaka Ouretto.
Le premier ministre, Daniel Kablan Duncan a pour sa part pris l’engagement de respecter la parole du président de la république, Alassane Ouattara.
« Pour notre part, nous avons la ferme détermination, sous la haute autorité de monsieur le président de la république, de créer les conditions de la consolidation du dialogue, de l’apaisement social et de la réconciliation nationale ; C’est dans ce sens que j’ai décidé de prendre langue avec le FPI pour qu’ensemble, nous essayions de réfléchir sur des sujets d’intérêt commun, » a-t-il précisé.
